MURET - Commerce de proximité : un plan d'action pour le centre
Commerce de proximité : un plan d'action pour le centre
Pour faire (re)fleurir les enseignes au centre-ville, rapidement si possible...
La ville vient de missionner un bureau pour une étude de commercialité au niveau du centre-ville. Les commerçants y sont associés. Les résultats sont attendus avec impatience.
Le centre-ville est un quartier concerné par la politique de la ville. Sa requalification passe par celle de l'espace public, de l'habitat et une stratégie de développement commercial. Consciente du rôle d'animation que peuvent jouer les commerces de proximité, la Ville a missionné le bureau «Intercité», pour réaliser une étude de commercialité, en partenariat avec les commerçants, la Chambre de commerce et d'industrie, puis la Chambre des métiers et de l'artisanat.
Le centre-ville tend à se fragiliser, avec des commerces vacants, une circulation et un stationnement parfois difficiles. Son patrimoine est apprécié, mais les commerces sont vieillissants, le marché rayonnant mais à l'étroit. L'évasion commerciale est forte avec la proximité des centres commerciaux. Au vu de ce diagnostic, la ville a élaboré un programme d'actions, visant à moderniser les entreprises de proximité, améliorer le cadre urbain, créer un centre-ville convivial en accompagnant la structuration de l'association des commerçants, en favorisant l'animation commerciale et en mettant en place des services innovants.
Les partenaires unissent leurs forces pour définir les priorités. Le Muretain-Agglo doit mettre en place une bourse aux locaux et une aide à l'installation. L'association des commerçants a en charge d'animer les places en tirant profit des événements existants, en allongeant les horaires si besoin est, même si ce n'est pas dans la culture…
La ville doit exercer un droit de préemption commerciale, établir un partenariat avec la ZAC Porte des Pyrénées, interdire le stationnement dans le centre ancien, aménager la base Saint-Marcet, des pistes cyclables, restructurer le marché en intégrant les commerçants sédentaires, revoir la signalétique… Pour réaliser ce programme, elle demande un financement au titre du FISAC (Fonds d'intervention pour les services l'artisanat et le commerce). L'aide maximum est de 400 000 euros (30 % pour le fonctionnement, 20 % pour l'investissement). La CCI se charge de créer un comité «enseignes», et bien entendu, chacun doit mettre la main à la pâte pour améliorer la communication en faveur du centre-ville et du commerce de proximité.